Commissaire de police : les annales

ANNALES DES CONCOURS DE COMMISSAIRE DE POLICE

EPREUVES OBLIGATOIRES

CULTURE GENERALE
1990 La misère dans les pays riches.
1991 Les médias, le pouvoir et l'opinion publique.
1992 Les minorités ont-elles d'autres moyens d'expression que la violence ?
1993 La tolérance est-elle l'une des vertus ou l'une des faiblesses de la démocratie ?
1994 Pourquoi obéir aux lois ?
1995 La culture générale est-elle un outil d'efficacité dans notre société ?
1996 " Les frontières ne sont plus des rivières, des montagnes ou des chemins, mais des richesses et des métiers ".
Que pensez-vous de cette réflexion d'un auteur contemporain ?
1997 Sécurité, devoir de l'Etat ou problème de société civile ?
1998 La religion rapproche-t-elle les hommes ?
1999 La rue est-elle un ennemi pour la démocratie ?
2000 Vulnérabilité des sociétés contemporaines.
2001 Existe-t-il une juste violence ?
2002 L'autorité est-elle toujours respectable ?
2003 Le monde rural a-t-il un avenir ?
2004 La Méditerranée.
2005 La France sort-elle de l'Histoire ?

DROIT ADMINISTRATIF
1990 Le bilan de la politique de décentralisation entreprise depuis 1982.
1991 Le contrôle des actes des autorités locales.
1992 Le partage du pouvoir réglementaire dans les institutions françaises.
1993 Le juge administratif protège-t-il de façon satisfaisante les administrés dans les litiges les opposant à l'Administration?
1994 Les établissements publics de coopération intercommunale.
1995 La contribution du Conseil d'Etat, juge et conseiller, à l'élaboration du droit.
1996 Le contrôle des mesures de police administrative par le juge administratif.
1997 La primauté de la loi.
1998 Les traités internationaux font-ils évoluer le droit administratif ?
1999 La transparence de l'action administrative : une exigence nouvelle ?
2000 Les autorités administratives indépendantes.
2001 Pouvoirs de police et décentralisation : évolution et enjeux ?
2002 L'urgence.
2003 L'obligation de réserve des fonctionnaires.
2004 La justice administrative est-elle adaptée aux exigences d'un Etat moderne ?.
2005 Décentralisation et démocratie.

DROIT PENAL/PROCEDURE PENALE
1990 L'évolution des droits de la défense.
1991 La solitude du juge d'instruction est-elle réelle ?
1992 L'application de la loi pénale dans le temps.
1993 Le Procureur de la République, directeur d'enquête.
1994 Les droits de la personne mise en examen.
1995 La légitime défense.
1996 La saisine du tribunal correctionnel.
1997 La garde à vue.
1998 L'erreur peut-elle être une cause d'irresponsabilité pénale ?
1999 La mise en mouvement de l'action publique.
2000 La procédure d'instruction est-elle toujours une procédure de type inquisitoire ?
2001 L'équilibre entre les droits des victimes et les droits de la défense vous paraît-il satisfaisant en droit positif ?
2002 L'évolution de la peine.
2003 Présomption d'innocence.
2004 Le discernement en droit pénal.
2005 La preuve.

NOTE DE SYNTHESE
1996 La violence à l'école.
1997 La sécurité dans les banlieues.
1998 Violence et médias.
1999 Le cinéma français face à la concurrence.
2000 La peur alimentaire.
2001 L'aménagement et la réduction du temps de travail dans la fonction publique de l'Etat.
2002 Les cercles de jeux.
2003 La question de l'euthanasie en France depuis 20 ans.
2004 Les enjeux de l'action humanitaire.
2005 La protection des populations sur le territoire national.

EPREUVES FACULTATIVES

PSYCHOLOGIE
1995 En 1862, LE PLAY écrivait : " Mieux vaut écouter qu'interroger ". Aujourd'hui, dans un ouvrage récent sur l'enquête, on peut lire, à propos de l'entretien de recherche : " (c'est) une situation sociale de rencontre et d'échange et non pas un simple prélèvement d'information ".
Vous montrerez comment, de nos jours, l'entretien, ayant bénéficié des acquis de la psychologie, est devenu une technique d'enquête à part entière, largement reconnue et d'usage fréquent.
1996 Connaître les motivations d'autrui : est-ce possible? Est-ce souhaitable?
1997 Le degré de cohésion des groupes humains est-il en rapport avec leur taille ou leur longévité?
1998 La différenciation sociale est-elle un facteur de cohésion, ou bien porte-t-elle en germe la dissolution du lien social ?
1999 René GIRARD parle dans l'un de ses ouvrages de la " mystique de la transgression " propre au monde moderne, qu'il dépeint ainsi : " Dans la pensée qui nous domine depuis cent ans, il ne faut jamais oublier la peur de passer pour naïf et soumis, le désir de jouer au plus affranchi, au plus révolté. " Un tel point de vue vous paraît-il de nature à expliquer certains phénomènes de société de notre époque ?
2000 La participation à une bande : vieux concept, nouvelle réalité ?
2001 L'appartenance à un groupe : quel(s) bénéfice(s) pour l'individu ?
2002 L'auteur d'un manuel bien connu de psychologie sociale évoque "le caractère irrationnel du fonctionnement des individus en groupe". Que faut-il entendre par là ?
2003 L'un des résultats les plus commentés de la troisième vaque de l'enquête européenne sur les valeurs (1999) est le suivant : aujourd'hui les jeunes diffèrent moins des autres générations sur le thème des normes collectives et de l'ordre public que lors des vagues d'enquête précédentes (1981 et 1990). On peut lire ainsi dans un article récent (Mai 2000) de la revue Futuribles : " Ils fonctionnent sur l'axiome : Fais ce que tu veux dans ta vie privée, respecte l'ordre public. "
Que vous inspire un tel résultat d'enquête ?
2004 Depuis une vingtaine d'années, les psychosociologues s'attachent à étudier les phénomènes de dépersonnalisation des rapports de pouvoir dans les organisations et dans les systèmes sociaux.
Quelles réflexions cette thématique vous inspire-t-elle ?
2005 Doit-on penser, avec certains auteurs, que toutes les formes d'organisation sociale humaine ne seraient que des extensions de la famille ?

SOCIOLOGIE
1995 Les transformations du débat politique sous l'effet de l'importance prise par les médias audiovisuels.
1996 Rôle, moyens et limites de la communication dans l'entreprise.
1997 Qu'est-ce qu'une foule?
1998 Quel est l'apport de la sociologie pour la compréhension des comportements déviants ?
1999 Quels peuvent être les obstacles au changement dans une organisation ?
2000 Quels dysfonctionnements peuvent apparaître à l'intérieur d'une organisation bureaucratique ?
2001 Qu'est-ce qu'une norme sociale ?
2002 Le changement dans les manières de penser est-il un préalable nécessaire au changement social ?
2003 Une minorité peut-elle avoir du pouvoir dans une organisation ?
2004 Dans quelle mesure la déviance s'oppose-t-elle au conformisme ?
2005 L'opinion publique existe-t-elle ?

ECONOMIE
1995 Peut-on concilier impératif de productivité et cohésion sociale?
1996 La réduction des déficits publics et sociaux vous semble-t-elle suffisante pour favoriser une croissance plus riche en emploi?
1997 Le défi de la mondialisation.
1998 Que pensez-vous de cette idée selon laquelle l'économie française serait coupée en deux : un " secteur " chargé de satisfaire la demande intérieure, peu compétitif, peu soumis à la concurrence et peu créateur d'emplois et un " secteur " exposé, tourné vers l'exportation, destiné à être le " fer de lance " de la croissance future ?
1999 Peut-on concilier libéralisation des marchés financiers et stabilité financière ?
2000 La réduction du temps de travail vous semble-t-elle être un moyen efficace de relance de l'emploi ?
2001 L'affaiblissement prolongé du taux de change de l'EURO par rapport au DOLLAR vous semble-t-il être une fatalité ?
2002 Le pacte de stabilité et de croissance vous semble-t-il être un bon moyen de retrouver le chemin de la croissance pour les pays de l'Union Européenne ?
2003 La mondialisation des économies a conduit à un phénomène de concentration des entreprises qui semble montrer ses limites ; qu'en pensez-vous ?
2004 L'évolution du taux de change euro-dollar semble indiquer une très forte disparité des fondamentaux entre les Etats-Unis et la zone euro. Que pensez-vous d'une telle interprétation ? Vous montrerez les conséquences d'une telle dérive de la monnaie américaine pour les zones concernées.
2005 Notre modèle de croissance actuelle semble montrer ses limites. Un renouvellement s'impose. Vous discuterez cette nouvelle proposition : "Le nouveau modèle économique et social qui se cherche ne peut être un nouvel avatar de l'un de ceux qui se sont opposés si longtemps dans le débat public. Il ne peut se fonder sur les seules dynamiques non régulées de marché ; il ne peut attendre non plus d'un accroissement des dépenses et des interventions publiques l'inversion de ce dérives perverses qu'elles se montrent de moins en moins efficaces à contenir. La voie qui nous est suggérée est en ligne avec la stratégie de développement durable…enrichissement d'une approche quantitative de la croissance…intégrant les préoccupations sociales et environnementales…"